La mobilité verte est sur toutes les lèvres, et les chiffres du Ministère des Transports le confirment : les véhicules électriques (VE) gagnent du terrain dans le paysage automobile français, en particulier dans le secteur professionnel.
L’essor des véhicules professionnels
Si l’on se penche sur les données des dernières années, une tendance claire se dégage : le nombre de véhicules professionnels (VP et VUL) a augmenté de façon régulière. Entre 2011 et 2022, les immatriculations de VP sont passées de 2 187 898 à 2 942 083, soit une croissance d’environ 34%. De même, les VUL ont également vu leurs immatriculations croître, passant de 2 705 472 en 2011 à 3 295 101 en 2022, soit une augmentation d’environ 22%.
Projection pour les années à venir
Selon les exigences de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), la proportion de véhicules électriques dans les flottes professionnelles devrait connaître une croissance significative dans les années à venir. Les prévisions sont les suivantes :
- En 2024, 20% des véhicules professionnels seront électriques, soit 659 425 véhicules, par rapport à un parc total de 3 297 125.
- En 2027, cette part augmentera à 35%, soit 1 153 994,8 véhicules, pour un total de 3 297 128.
- En 2030, la moitié de la flotte professionnelle, soit 50%, sera électrique. Cela représente 1 648 565,5 véhicules sur un total de 3 297 131.
Si on regarde le nombre de véhicules non électriques qui resteront en circulation, on observe une décroissance régulière : 2 637 700 en 2024, 2 143 133 en 2027 et 1 648 566 en 2030.
Conclusion
Le marché des véhicules professionnels en France est en pleine mutation. La transition vers la mobilité électrique s’accélère, poussée par les obligations légales. Cependant, il est fort probable que la transition vers l’électrique s’accélère encore plus rapidement que les seuils imposés par la loi LOM, compte tenu des avantages économiques et environnementaux des VE, ainsi que de l’évolution rapide des technologies et des infrastructures. Seul l’avenir nous dira à quelle vitesse cette révolution aura lieu, mais une chose est certaine : l’avenir de la mobilité professionnelle est électrique.